Cirque en dur
Atelier d'architecture Meunier-Westrade
Details
Latitude 50 Pôle des arts du cirque et de la rue, 3 Place de Grand-Marchin à 4570 Marchin
Latitude 50 - Pôle des arts du cirque et de la rue
Cambium - Bureau d'études
Stabilame - Constructeur bois
Cambium - Bureau d'études
Stabilame - Constructeur bois
Le cirque de Marchin a toute sa place dans le concours Belgian Building Awards. Il s’agit d’un bâtiment atypique, tant par sa fonction de « cirque » en dur, que par son architecture, et qui s’est voulu dès le départ résolument durable.
L’éco-conception, menée par l’architecte et l’entreprise, a conduit à une mixité de systèmes constructifs en bois, afin de minimiser les matières, de rationaliser le bois, tout en prévoyant une évolutivité du bâtiment, et – en fin de vie – de pouvoir le démonter facilement avec ré-emploi des matériaux.
Le bois a fait l’objet d’un choix direct pour augmenter le confort et le bien-être des occupants, avec des notions de biophilie dans l’architecture globale du bâtiment, ce qui permet d’intégrer une notion sociétale en plus d’environnementale.
Pour couronner cette volonté environnementale, des éléments de mobilier ont été réalisés en ré-emploi, en utilisant des déchets de CLT, afin de diminuer l’impact environnemental des aménagements.
L’éco-conception, menée par l’architecte et l’entreprise, a conduit à une mixité de systèmes constructifs en bois, afin de minimiser les matières, de rationaliser le bois, tout en prévoyant une évolutivité du bâtiment, et – en fin de vie – de pouvoir le démonter facilement avec ré-emploi des matériaux.
Le bois a fait l’objet d’un choix direct pour augmenter le confort et le bien-être des occupants, avec des notions de biophilie dans l’architecture globale du bâtiment, ce qui permet d’intégrer une notion sociétale en plus d’environnementale.
Pour couronner cette volonté environnementale, des éléments de mobilier ont été réalisés en ré-emploi, en utilisant des déchets de CLT, afin de diminuer l’impact environnemental des aménagements.
Une grande attention a été portée au bien-être dans le bâtiment, tant pour les travailleurs que pour les spectateurs.
La luminosité et conserver la teinte bois du bâtiment ont fait débat dans le projet, car beaucoup de lieux de spectacles et de répétitions sont conçus en boîte noire. Il a été décidé d’inclure des entrées de lumière naturelle et de conserver la teinte naturelle du bois principalement pour apporter du bien-être aux artistes en résidence, aux gens du spectacle qui créent et répètent leurs numéros dans le cirque. Le volume est très haut, pour que les arts circassiens, jongleries, acrobaties et autres clowneries puissent se réaliser. Un travail acoustique a été réalisé avec la pose d’un mur acoustique sur le fond de la scène. L’effet de résonnance a été largement réduit pour le confort des spectateurs. Pour les artistes, l’architecture a étudié de vrais volumes de travail, avec des dégagements de plus de 10m de haut pour les numéros de cirque, ainsi que l’intégration des techniques spécifiques, intégrées dans le grill surplombant l’espace scénique et les attaches sur les structures, tant verticales que horizontales. Un confort de travail inouï.
Les spectateurs quant à eux bénéficient de gradins simples mais bien étudiés, entourant la scène en demi-cercle. L’ergonomie est pensée pour que les spectateurs aient une vue parfaite tant sur la scène que dans les airs la surplombant. On compte une séquestration CO² de minimum 208 tonnes grâce au bois en circuit court.
La luminosité et conserver la teinte bois du bâtiment ont fait débat dans le projet, car beaucoup de lieux de spectacles et de répétitions sont conçus en boîte noire. Il a été décidé d’inclure des entrées de lumière naturelle et de conserver la teinte naturelle du bois principalement pour apporter du bien-être aux artistes en résidence, aux gens du spectacle qui créent et répètent leurs numéros dans le cirque. Le volume est très haut, pour que les arts circassiens, jongleries, acrobaties et autres clowneries puissent se réaliser. Un travail acoustique a été réalisé avec la pose d’un mur acoustique sur le fond de la scène. L’effet de résonnance a été largement réduit pour le confort des spectateurs. Pour les artistes, l’architecture a étudié de vrais volumes de travail, avec des dégagements de plus de 10m de haut pour les numéros de cirque, ainsi que l’intégration des techniques spécifiques, intégrées dans le grill surplombant l’espace scénique et les attaches sur les structures, tant verticales que horizontales. Un confort de travail inouï.
Les spectateurs quant à eux bénéficient de gradins simples mais bien étudiés, entourant la scène en demi-cercle. L’ergonomie est pensée pour que les spectateurs aient une vue parfaite tant sur la scène que dans les airs la surplombant. On compte une séquestration CO² de minimum 208 tonnes grâce au bois en circuit court.
Le Cirque, structure en bois adaptée à la pratique circassienne, offre un espace scénique de 16 mètres d’ouverture sur 13 de profondeur, une hauteur libre de 10 mètres, de nombreux points d’accroche et est équipé d’un plancher dynamique. Accueillant un gradin de 300 places.
L'accrochage des agrès de cirque nécessite des points d'encrages très particuliers ou une fois l'effort tend vers le bas, une autre fois il tend vers le haut, parfois horizontalement et pour couronner le tout, parfois, il peut être mobil, ce qui n'est pas courant dans le bâtiment. Le bureau d'ingénierie a du redoubler de créativité pour solutionner l'ensemble de ces paramètres. La prouesse du cirque de Marchin réside également dans la construction de grands volumes vides, en formes non parallélépipèdes. L’ingéniosité a été de coupler deux systèmes constructifs, en tirant parti de leurs forces. Les volumes ouverts ont été créés grâce à l’utilisation de portiques en lamellé-collé (poteaux-poutres) spécifiques. Le CLT collé a quant à lui fermé le bâtiment, en apportant contreventement et un caractère massif de finition bois, d’isolation et de stabilité à l’ensemble. Pour les façades, le projet a suivi les recommandations publiées par EMbuild. Pour les toitures continues en bois, il s’agit d’un cas unique, et des essais en laboratoires, menés par Stabilame avec le CSTC / Embuild ont permis d’atteindre des niveaux de protection incendie qualitatif. la toiture en bois est un rappel rappel visuel des chapiteaux.
L'accrochage des agrès de cirque nécessite des points d'encrages très particuliers ou une fois l'effort tend vers le bas, une autre fois il tend vers le haut, parfois horizontalement et pour couronner le tout, parfois, il peut être mobil, ce qui n'est pas courant dans le bâtiment. Le bureau d'ingénierie a du redoubler de créativité pour solutionner l'ensemble de ces paramètres. La prouesse du cirque de Marchin réside également dans la construction de grands volumes vides, en formes non parallélépipèdes. L’ingéniosité a été de coupler deux systèmes constructifs, en tirant parti de leurs forces. Les volumes ouverts ont été créés grâce à l’utilisation de portiques en lamellé-collé (poteaux-poutres) spécifiques. Le CLT collé a quant à lui fermé le bâtiment, en apportant contreventement et un caractère massif de finition bois, d’isolation et de stabilité à l’ensemble. Pour les façades, le projet a suivi les recommandations publiées par EMbuild. Pour les toitures continues en bois, il s’agit d’un cas unique, et des essais en laboratoires, menés par Stabilame avec le CSTC / Embuild ont permis d’atteindre des niveaux de protection incendie qualitatif. la toiture en bois est un rappel rappel visuel des chapiteaux.
Plus qu’un cirque, cet espace est un lieu de travail, de répétition, un lieu d’accueil pour la culture.
La démarche de Latitude 50 est double. Premièrement, ils souhaitent que le cirque s’intègre au village, qui a accueilli leur structure et est devenu un centre renommé internationalement pour les arts du cirque : il convenait donc de prévoir une intégration dans un lieu rural et naturel.
Deuxièmement, ils souhaitent créer une espace de travail convivial, rassurant, bénéfique pour leurs utilisateurs permanents, les artistes, comme pour leurs utilisateurs temporaires, les spectateurs.
Le projet architectural, a été sélectionné car tant l’architecture que la matière bois proposés apportaient une plus value. Cette plus-value, c’est le respect du village et des personnes, qui correspond parfaitement aux valeurs de Latitude 50.
Les notions de décarbonatation, d’économies d’énergies, de rationalisation des matières, d’autonomie énergétique croisant les idées de lagunage, de ré-emploi et de bien-être des occupants, ont permis à ce projet de correspondre aux valeurs des maîtres d'ouvrage. Privilégiant une économie locale, cette construction tout de bois est enveloppée d’un isolant haute performance et équipée de technologies innovantes (Panneaux photovoltaïque, PAC ,VMC double flux, éclairage de service et scénique Led,...) peu d’énergie est ainsi nécessaire pour y proposer un confort ambiant optimum. Un ventilation naturelle en été, est réalisée via l'ouverture de toit.
La démarche de Latitude 50 est double. Premièrement, ils souhaitent que le cirque s’intègre au village, qui a accueilli leur structure et est devenu un centre renommé internationalement pour les arts du cirque : il convenait donc de prévoir une intégration dans un lieu rural et naturel.
Deuxièmement, ils souhaitent créer une espace de travail convivial, rassurant, bénéfique pour leurs utilisateurs permanents, les artistes, comme pour leurs utilisateurs temporaires, les spectateurs.
Le projet architectural, a été sélectionné car tant l’architecture que la matière bois proposés apportaient une plus value. Cette plus-value, c’est le respect du village et des personnes, qui correspond parfaitement aux valeurs de Latitude 50.
Les notions de décarbonatation, d’économies d’énergies, de rationalisation des matières, d’autonomie énergétique croisant les idées de lagunage, de ré-emploi et de bien-être des occupants, ont permis à ce projet de correspondre aux valeurs des maîtres d'ouvrage. Privilégiant une économie locale, cette construction tout de bois est enveloppée d’un isolant haute performance et équipée de technologies innovantes (Panneaux photovoltaïque, PAC ,VMC double flux, éclairage de service et scénique Led,...) peu d’énergie est ainsi nécessaire pour y proposer un confort ambiant optimum. Un ventilation naturelle en été, est réalisée via l'ouverture de toit.
Lieu d’essor des arts du cirque depuis des années, la commune rurale de Marchin et Latitude 50 avaient l’ambition d’améliorer leurs infrastructures, offrir de meilleures conditions de travail aux artistes et un meilleur confort au public tout en augmentant la capacité d’accueil.
Le bâtiment tend vers une architecture minimaliste au service des utilisateurs. On peut parler de frugalité architecturale où le bois est utilisé à outrance. On le trouve ici dans son aspect brut de sortie d’usine.
La spatialité est le fruit de la fonction et des qualités intrinsèques du bois comme matériau de construction. L’espace est composé d’une boîte dédiée aux arts circassiens à laquelle s’adjoint un espace destiné au public (300 places).
Les deux fonctions sont enveloppées dans un drapé en bois. Lors des représentations, le public s’assoit sur un gradin de bois disposé tout contre l’espace scénique. L’intimité et la proximité battent leur plein, dans l’esprit des arts du cirque et de la rue. Deux espaces, un jour uni pour être lieu de diffusion, un jour scindé pour être lieu de création.
Le tout s'insère dans un tissu rurale en y créant du lien social, de l'emploi et un attrait tout particulier. Il attire des gens de toutes toutes régions et de toutes cultures, pour le bonheur d'un soir une d'une résidence. En plus d’être un outil de travail, le cirque s’insère dans un ilot dédié aux arts de la rue de du cirque. On y retrouve une école de cirque, un atelier décors, des résidences d'artistes...
Le bâtiment tend vers une architecture minimaliste au service des utilisateurs. On peut parler de frugalité architecturale où le bois est utilisé à outrance. On le trouve ici dans son aspect brut de sortie d’usine.
La spatialité est le fruit de la fonction et des qualités intrinsèques du bois comme matériau de construction. L’espace est composé d’une boîte dédiée aux arts circassiens à laquelle s’adjoint un espace destiné au public (300 places).
Les deux fonctions sont enveloppées dans un drapé en bois. Lors des représentations, le public s’assoit sur un gradin de bois disposé tout contre l’espace scénique. L’intimité et la proximité battent leur plein, dans l’esprit des arts du cirque et de la rue. Deux espaces, un jour uni pour être lieu de diffusion, un jour scindé pour être lieu de création.
Le tout s'insère dans un tissu rurale en y créant du lien social, de l'emploi et un attrait tout particulier. Il attire des gens de toutes toutes régions et de toutes cultures, pour le bonheur d'un soir une d'une résidence. En plus d’être un outil de travail, le cirque s’insère dans un ilot dédié aux arts de la rue de du cirque. On y retrouve une école de cirque, un atelier décors, des résidences d'artistes...